Étonnamment, 13% des participants au sondage estiment qu’aucune ville marocaine n’offre une qualité de vie satisfaisante, révélant une hausse notable de l’insatisfaction depuis 2019, où seuls 4% exprimaient cette opinion. Ce chiffre reflète un malaise croissant face aux conditions de vie urbaines au Maroc.
Casablanca, le poumon économique et la plus grande ville du pays, s’arroge la troisième marche du podium. Grâce à des investissements conséquents dans ses infrastructures et services, la ville a vu sa cote de satisfaction grimper à 13%, contre un modeste 4% quatre ans plus tôt.
Marrakech, joyau touristique et culturel, se classe quatrième avec 11% des suffrages. La ville séduit par son patrimoine historique, son dynamisme et son climat clément.
Rabat, capitale administrative, ferme le top cinq avec 10% des voix. Les résidents plébiscitent sa quiétude, ses espaces verts et sa proximité avec l’océan.
En queue de peloton, Salé et Mohammedia recueillent chacune 1% des préférences. Salé, voisine de Rabat, lutte contre la surpopulation et la pollution, tandis que Mohammedia, cité industrielle, fait face à des enjeux sociaux et environnementaux.
L’enquête de Sunergia souligne également une amélioration du sentiment de sécurité dans les lieux publics, avec 82% des Marocains se sentant en sécurité, contre 65% en 2019. Toutefois, cette perception varie selon le genre et l’âge, les hommes et les jeunes se sentant généralement plus en sécurité.
Le chômage, l’usage de drogues et le manque d’éducation sont identifiés comme les principales sources d’insécurité, engendrant criminalité, violence et radicalisation. Le vol, le déficit de présence policière et la pauvreté sont moins fréquemment cités.
Les recherches de Sunergia apportent un éclairage intéressant sur la perception qu’ont les Marocains de leur environnement urbain, qui a une influence majeure sur leur bien-être et leurs choix de vie. Cela montre également qu’il reste encore beaucoup à faire pour améliorer la qualité de vie et la sécurité dans toutes les villes du pays.
SOURCE:maroc-diplomatie.net
