La nouvelle stratégie énergétique, adoptée en mars 2009, vise à renforcer la sécurité d’approvisionnement et la disponibilité de l’énergie ainsi que son accessibilité généralisée à des coûts raisonnables.
Pour atteindre ces objectifs, la stratégie énergétique a fixé des orientations stratégiques basées sur:
- Un mix électrique optimisé autour de choix technologiques fiables et compétitifs (un plan d’implantation de puissances électriques additionnelles de base sera mis en œuvre à partir du charbon propre et à haut rendement)
- La montée de la part des énergies renouvelables (développement de l’éolien, réalisation de centrales solaires, renforcement de la biomasse, mobilisation du potentiel hydroélectrique)
- L’efficacité énergétique (nouvelle gouvernance: création d’une agence dédiée, rénovation du dispositif législatif et réglementaire, réforme du code du bâtiment, développement de villes vertes, incitation à la cogénération dans les processus industriels, rajeunissement du parc de transport, l’instauration de règles de transparence et de concurrence pour assurer une meilleure visibilité aux opérateurs et aux consommateurs, )
- La mobilisation des ressources nationales (optimisation de l’utilisation du gisement hydrique, veille proactive sur les technologies nucléaires et lancement d’une étude de faisabilité pour la construction de centrales nucléaires, intensification de l’exploration pétrolière, combustion directe des schistes bitumineux pour la génération électrique et la production d’hydrocarbures, investigation permanente de technologies plus adaptées à l’exploitation du potentiel de la biomasse, recherche de sites favorables au développement de la géothermie)
- L’intégration régionale (extension des interconnexions électriques avec l’Espagne et l’Algérie, insertion dans la boucle électrique méditerranéenne, intégration du Plan Solaire Méditerranéen)
- L’équilibre entre la production nationale et les importations de l’énergie (construction de capacités de stockage portuaires sur les différents ports du pays, neutralité fiscale pour les produits énergétiques en termes des droits d’importation, de la taxe intérieure de consommation et autres pour les produits énergétiques importés, octroi d’une fiscalité incitative pour les énergies de substitution par l’exonération des droits et taxes à l’import et sur les équipements et les composantes nécessaires à la production des énergies renouvelables et à la promotion de l’efficacité énergétique.