A la lumière du bilan établi des mesures prises, le CVE a décidé d’une série de mesures additionnelles. Il s’agit de ce qui suit:

Mise en place d’un crédit à taux zéro pour les auto entrepreneurs, impactés par la crise du Covid-19, pouvant atteindre un montant de 15.000 dirhams. Ce crédit, qui sera disponible à partir du 27 avril 2020, est remboursable sur une période pouvant aller jusqu’à 3 ans avec un délai de grâce d’un an. Les intérêts y afférents seront totalement pris en charge par le secteur des assurances. Ce dernier contribuera, en outre, pour un montant de 100 millions de dirhams au mécanisme de garantie mis en place par l’État, à travers la Caisse Centrale de Garantie.

Traitement comptable dérogatoire pour étaler les dons et les charges relatives à la période de l’Etat d’urgence sanitaire, sur 5 ans. A cet effet, une réunion d’urgence du Conseil National de la Comptabilité sera programmée pour l’examen des modalités de mise oeuvre, adaptées aux entreprises dans ce contexte exceptionnel.

Extension du bénéfice de DAMANE OXYGÈNE aux entreprises opérant dans le secteur de l’immobilier dont la trésorerie s’est dégradée à cause de la baisse de leur activité.

Assouplissement des procédures de déclaration des salariés affiliés à la CNSS qui sont en arrêt provisoire. Les déclarations peuvent être faites sur une fréquence hebdomadaire à compter de ce mois d’avril 2020.

Préparation des scénarios de redémarrage progressif

Les membres du Comité ont souligné, par la suite, que la préparation d’une première ébauche des scénarios pour le redémarrage progressif des différents secteurs d’activité et de la relance économique a été entamée et ce, en tenant compte de la démarche de déconfinement qui sera retenue. Les plans d’action qui en découleront seront présentés lors des prochaines réunions CVE.

A l’issue des travaux de cette réunion, l’ensemble des membres du CVE ont réitéré leur engagement pour que toutes les mesures et actions entreprises puissent accompagner le redémarrage et la relance vigoureuse de l’économie, en s’appuyant sur une mobilisation volontaire et optimale des ressources financières nécessaires, tout en veillant à ce que leur usage profite de manière prioritaire aux entreprises ayant un fort impact sur la valeur ajoutée local et l’emploi.