Deux grands programmes pour booster l’export marocain !
Deux grands programmes pour booster l’export marocain !
L’AMDIE élargie EXPORT MOROCCO NOW et lance EXPORT MOROCCO NOW WOMEN, deux initiatives phares pour accompagner les entreprises marocaines vers de nouveaux sommets sur les marchés internationaux.
Rejoignez ces programmes et élargissez vos horizons à l’international en accédant à des outils stratégiques notamment :
-Une veille et analyse des marchés.
-Une prospection internationale et référencement de produits.
-Des séminaires thématiques sur l’export.
Pour en savoir plus et postuler cliquez sur les liens suivants :
-Export Morocco Now : https://lnkd.in/e9P39TSb
-Export Morocco Now – Women : https://lnkd.in/eWzXmyZv
Participation du CRI TTA au Showcase Summit, co-organisé par la Société Marocaine d’ingénierie Touristique.
Une occasion pour échanger avec les grands opérateurs du secteur sur les opportunités d’investissement et de partenariat offertes par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima
Le CRI Tanger-Tétouan-Al Hoceima a participé, le 19 novembre 2024 à Casablanca, au Showcase Summit, co-organisé par la Société Marocaine d’ingénierie Touristique (SMIT), en présence de Mme Fatim-Zahra Ammor, Ministre du Tourisme, de l’Artisanat et de l’Économie Sociale et Solidaire.
Cet événement prestigieux a mis en lumière les avancées significatives du Maroc en matière de tourisme, soutenues par une stratégie audacieuse visant à accompagner les acteurs du secteur, promouvoir la destination Maroc et renforcer l’attrait touristique du pays.
La participation d’enseignes hôtelières internationales a illustré la confiance grandissante dans l’avenir du secteur touristique marocain et salué les efforts soutenus de l’État pour stimuler son essor.
Ce sommet a consisté une occasion précieuse pour :
• Échanger avec les grands opérateurs du secteur sur les opportunités d’investissement et de partenariat offertes par la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima.
• Renforcer les synergies avec les investisseurs et les parties prenantes du secteur du tourisme.
• Promouvoir un tourisme responsable et des expériences uniques, adaptées aux nouvelles attentes des voyageurs.







Avis d’appel d’offres:21/AO/CRITTA/2024
Nettoyage des locaux administratifs du Centre Régional d’Investissement de la région de Tanger Tétouan Al Hoceima et ses annexes.
Le 09 Décembre 2024 à 09h30, il sera procédé au siège du Centre Régional d’Investissement de Tanger – Tétouan – Al Hoceima à Tanger, à l’ouverture des plis relatifs à l’appel d’offres sur offres des prix N°21/2024 portant sur : “Nettoyage des locaux administratifs du Centre Régional d’Investissement de la région de Tanger Tétouan Al Hoceima et ses annexes.”.
Un encuentro de negocios con una delegación española especializada en carnes y lácteos
Esta visita representa un paso fundamental en el fortalecimiento de los lazos económicos entre Marruecos y España
En el marco de la visita de prospección a Marruecos de una delegación de empresarios españoles especializados en productos cárnicos y lácteos, el Centro Regional de Inversiones de la región Tánger-Tetuán-Alhucemas organizo conjuntamente con la CGEM y la CEMAES hoy, miércoles 13 de noviembre de 2024, un encuentro empresarial con la participación de reconocidos expertos del sector, quienes aportaron un valor significativo al encuentro.
Durante el evento, los ponentes presentaron detalladamente las oportunidades de inversión en la región, así como los mecanismos de apoyo que tanto la región como el estado ofrecen a los inversores. Este conjunto de incentivos ha despertado el interés de varias empresas especializadas en el sector agroindustrial, que ahora consideran establecerse en nuestra región.
Asimismo, nuestros invitados tuvieron la oportunidad de experimentar de primera mano la energía y el potencial de nuestro ecosistema agroalimentario, destacando el atractivo del favorable clima empresarial de Tánger-Tetuán-Alhucemas. Al final de las conferencias, los empresarios españoles realizaron encuentros BtoB con sus homologos marroquíes.
Esta visita representa un paso fundamental en el fortalecimiento de los lazos económicos entre Marruecos y España, y abre camino para la creación de vínculos sólidos y mutuamente beneficiosos en el futuro.












Médias24:Usine JTI au Nord,Une Capacité de production annuelle de prés de 5 milliards de tiges.
Usine de JTI au Nord : une capacité de production annuelle de près de 5 milliards de tiges, opérationnalisation prévue au 3e trimestre 2025
Présente au Maroc depuis 2010, Japan Tobacco International (JTI) est la filiale du groupe Japan Tobacco, un acteur mondial de l’industrie du tabac. Le directeur général de JTI Afrique du Nord et de l’Ouest revient pour Médias24 sur l’avancement et les objectifs de la future usine de Tétouan Park, et sur la vision du groupe à long terme, notamment sur le marché marocain.

ans un entretien avec Médias24, José Luis Amador, directeur général de JTI Afrique du Nord et de l’Ouest depuis 2022, évoque la vision du groupe et ses objectifs aussi bien sur le marché marocain que sur le plan régional, ainsi que les détails de son projet de Green Factory, et ses perspectives de croissance au cours des prochaines années.
José Luis Amador a précédemment dirigé le marché sud-coréen, après un passage au Mexique. Depuis son arrivée chez JTI en 1998, il a également occupé divers postes en marketing et ventes, avec des responsabilités de leadership dans la région Asie-Pacifique et au siège de JTI à Genève.
Médias24 : Tout d’abord, parlez-nous de la filiale JTI Afrique du Nord et de l’Ouest, de son historique, et des produits qu’elle commercialise.
José Luis Amador : JTI est l’une des plus grandes entreprises internationales de tabac. C’est une filiale de Japan Tobacco Group.
Notre entreprise a été créée en 1999 après l’acquisition des activités hors USA de R.J. Reynolds par Japan Tobacco. Nos marques sont actuellement commercialisées dans 130 pays, et nous sommes présents au Maroc depuis 2010.
Il y a deux ans, nous avons décidé de faire du Royaume un hub régional pour superviser l’activité de 12 marchés en Afrique du Nord et de l’Ouest. Et pour s’inscrire dans la continuité de cette vision, et en droite ligne des orientations royales relatives à la promotion de l’investissement, ainsi que des stratégies gouvernementales visant la substitution des importations et la promotion du made in Morocco, nous avons lancé en juillet dernier la construction de notre usine de production à Tétouan Park.
Le Maroc est pour nous le hub centralisant nos activités en Afrique du Nord et de l’Ouest
– Comment le marché marocain s’intègre-t-il dans la stratégie globale de JTI pour la région ?
– Comme je le disais, le Maroc est pour nous le hub centralisant nos activités en Afrique du Nord et de l’Ouest. À partir du Maroc, nous pilotons nos activités dans 12 marchés à travers la région, avec la possibilité d’intégrer de nouveaux marchés, à terme.
À notre sens, le Royaume, même si ce n’est pas notre marché le plus profitable, dispose des critères essentiels pour la pérennité de nos activités : stabilité, visibilité, qualité des infrastructures et du capital humain. À partir de là, il est assez logique pour nous de nous projeter dans l’avenir et de pouvoir formuler les hypothèses de base pour construire et développer nos business plans, ce qui représente un point critique pour n’importe quel investisseur.
Je tiens d’ailleurs ici à saluer les efforts exceptionnels fournis par les autorités nationales pour mettre en place un climat des affaires propice au développement de l’investissement au Maroc.
– Revenons à votre nouvelle usine de production à Tétouan Park. Que prévoyez-vous de produire dans cette structure ?
– Notre Green Factory de Tétouan Park sera dédiée à la production des cigarettes de nos marques phares au Maroc. La production est initialement destinée au marché domestique. Elle nous permettra de créer de la valeur ajoutée locale, en substituant les produits de JTI actuellement importés par de la production locale.
L’éventualité de l’exportation de nos produits vers d’autres pays de la région est également envisageable, dépendamment des conditions d’accès aux marchés cibles. Nous collaborons d’ailleurs dans ce sens avec les autorités, qui soutiennent notre démarche, pour explorer les opportunités potentielles.
Nous sommes également ouverts à la mise en place de contrats de production pour faire bénéficier d’autres acteurs du marché de notre outil industriel, tout en élargissant l’impact de la création de valeur locale au-delà des marques JTI.
Je tiens d’ailleurs ici à remercier les différentes administrations publiques pour leur soutien et leurs précieuses orientations pour faire de ce projet une réalité, notamment l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) et le Centre régional d’investissement (CRI) de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (TTA) qui a joué un rôle crucial dans la facilitation et l’accompagnement dans les interactions avec les différents acteurs locaux, ainsi que les ministères de l’Investissement, de l’Industrie et du commerce, de l’Intérieur et ses représentants locaux, l’Administration des douanes et des impôts indirects (ADII), Tanger Med Zones et Tanger Med Engineering, nos partenaires pour la réalisation de ce projet.


– Quand ces travaux seront-ils achevés ? Et quand l’usine sera-t-elle opérationnelle ?
– Les travaux avancent selon le calendrier prévu. Nous avons récemment annoncé les résultats de l’appel d’offres de la construction de l’usine qui a été confiée à deux entreprises leaders de leurs domaines respectifs, à savoir Urbagec et EM Energies.
L’usine devrait être opérationnelle au 3e trimestre 2025.
– À sa mise en service, quel est votre objectif en termes de production et de chiffre d’affaires ? La production sera-t-elle destinée à l’export ?
– L’objectif de l’usine est, pour le moment, de servir le marché domestique. La capacité de production avoisine les 5 milliards de tiges par an. Cette capacité peut toutefois être doublée si les opportunités d’export se concrétisent ou si nous mettons en place des accords de production sous licence avec d’autres opérateurs.
Quatre primes pour la nouvelle usine, dans le cadre de la Charte de l’investissement
– Il s’agit d’un investissement de plus de 930 millions de DH. Quelle est la répartition des sources de financement ? Et quelles sont les incitations obtenues dans le cadre de ce projet ?
– Le projet est financé entièrement en fonds propres. Comme tout projet industriel, en phase avec la politique d’incitation à l’investissement menée par l’Etat marocain, notre projet bénéficie des primes prévues dans le cadre de la Charte de l’investissement. Cela inclut notamment la prime ratio genre, dans la mesure où 30% de la masse salariale de l’usine sera féminine, une mesure qui s’inscrit en droite ligne de l’approche genre de JTI, reconnue comme un employeur offrant une égalité d’opportunités aux collaborateurs sans distinction de genre (certification Equal Opportunity Employer par Ernst & Young). Dans ce sens, au niveau du cluster Afrique du Nord et de l’Ouest, la proportion de femmes occupant des postes de managers dépasse les 43%.
Nous bénéficions aussi de la prime aux projets d’investissement durable puisque nous parlons ici d’une Green Factory utilisant des techniques de pointe dans l’aspect environnemental et énergétique.
Il y a également la prime territoriale, octroyée aux projets qui contribuent au développement et à l’essor de la région. L’implantation de notre usine à Tétouan Park s’inscrit dans la vision stratégique de la province, qui a pour objectif de faire de Tétouan une nouvelle locomotive industrielle et économique. Comme vous le savez, toute unité industrielle nécessite un tissu local de partenaires pour divers services. Avec ce projet, qui constitue le plus important investissement dans la province de Tétouan ces dernières années, nous contribuons à la création d’un écosystème de métiers de support autour de l’usine.
Enfin, nous bénéficions de la prime sectorielle liée aux projets industriels. Nous parlons ici de la création d’une industrie nouvelle dans la région, avec tout ce que cela implique en termes de transfert de technologie et de savoir-faire, aux standards de qualité japonaise. Nous partageons par ailleurs les mêmes ambitions que les autorités en termes de développement social et économique durable.
– Quelles sont les mesures qui seront prises pour former et préparer la main-d’œuvre locale pour les nouveaux emplois prévus, notamment les femmes, puisque comme vous l’avez expliqué, 30% de la masse salariale de cette future usine sera féminine ?
– Dès le début du projet, nous avons travaillé en étroite collaboration avec différentes agences étatiques, dont notamment l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), pour identifier les profils à recruter.
Comme pour l’ensemble de nos collaborateurs, nous mettons en place des programmes de formation pour permettre aux nouvelles recrues de se familiariser avec notre secteur d’activité, d’une part, et de comprendre notre mode de fonctionnement sur chacun des métiers et fonctions, d’autre part.
Par exemple, les ingénieurs que nous avons recrutés ont bénéficié d’un programme de formation en Italie pour s’imprégner des pratiques industrielles, normes et politiques de production de JTI. Nous avons également des programmes de formation spécifiques pour les opérations industrielles, qui se font généralement au sein de notre unité de Trier, en Allemagne, qui est un outil industriel de pointe, mais qui abrite aussi nos centres de recherche et développement et d’excellence technologique.
En ce qui concerne spécifiquement notre objectif d’avoir 30% de femmes, il s’agit ici de 30% de la masse salariale, et pas simplement de 30% de l’effectif. Cela implique une intégration des femmes dans l’ensemble des échelons de la hiérarchie. Pour cela, nous nous inscrivons dans la recherche permanente de profils à haut potentiel pour les différents métiers, et le Maroc offre un grand vivier de talents pour cela, avec une population féminine hautement qualifiée.
– Vous avez également évoqué l’intégration de technologies innovantes et économes en énergie. Pouvons-nous en savoir plus ?
– Tout à fait. L’une des caractéristiques phares de notre usine de Tétouan est son aspect durable et respectueux de l’environnement. C’est pour cela que nous parlons de Green Factory.
Nous visons la neutralité carbone de l’usine à l’horizon 2030. Pour ce faire, nous avons pensé l’éco-conception de l’usine de manière holistique, aussi bien en termes d’autosuffisance énergétique qu’en termes d’optimisation de la consommation.
De ce fait, nous prévoyons de déployer près de 17.000 m2 de panneaux photovoltaïques de dernière génération, qui permettront de couvrir 100% des besoins énergétiques de l’usine en journée.
Parallèlement, la construction de l’usine répond aux plus hauts standards en termes d’isolation thermique et de conservation de l’énergie, avec des systèmes de chauffage et de refroidissement s’appuyant sur des pompes à chaleur. Nous mettrons également en place un système de pointe pour l’automatisation des systèmes d’éclairage, de climatisation et de chauffage, pour une régulation en fonction des besoins réels, pour optimiser au maximum la consommation d’énergie.
Par ailleurs, nous ne nous contentons pas uniquement de garantir l’efficacité énergétique du bâti. Nous allons plus loin, en optant pour des véhicules hybrides pour le transport, et des équipements industriels écoénergétiques avec les dernières technologies à haut rendement.
– Outre cette Green Factory, quels sont les principaux investissements que JTI envisage au Maroc dans les prochaines années ?
– Comme expliqué, JTI a choisi le Maroc pour être son hub en Afrique du Nord et de l’Ouest. Ce choix est un signal fort de notre engagement auprès du Royaume, en phase avec la vision des plus hautes autorités pour le développement du pays.
Nous venons d’annoncer cet important investissement de 100 millions de dollars pour la construction de notre Green Factory à Tétouan Park, et notre priorité actuelle est de mener à bien le projet en respectant nos engagements envers l’Etat marocain et l’ensemble de nos partenaires. Bien entendu, nous continuons d’investir dans nos marques en termes d’innovation pour répondre à la demande de nos consommateurs et assurer leur satisfaction.
Nous sommes le deuxième acteur le plus important du marché, avec une part d’environ 33%
Par ailleurs, nos investissements au Maroc, et dans la région de manière générale, ne se limitent pas seulement à notre cœur d’activité. Nous investissons également de manière significative dans le développement des communautés au sein desquelles nous opérons, à travers des programmes d’investissement communautaires. À titre d’exemple, nous avons entamé au Maroc, il y a une année, un programme d’accès à l’eau qui mobilise près de 15 millions de dirhams (MDH), et qui vise d’ici fin 2025 à permettre l’accès à l’eau dans 100 villages couvrant plusieurs régions du Royaume. Nous soutenons aussi différentes associations nationales, comme Jadara, avec qui nous avons signé un partenariat sur 5 ans pour mettre en place des bourses permettant de prendre en charge les études supérieures de 10 orphelines défavorisées chaque année.
– Quelle est le chiffre d’affaires annuel réalisé par le groupe dans la région, et au Maroc ? Quels sont les principaux défis auxquels le groupe fait face sur le marché marocain et comment prévoit-il de les surmonter ?
– Le chiffre d’affaires n’est peut-être pas l’indicateur le plus pertinent pour comprendre ce que représente JTI au Maroc et au niveau régional. Je préfère partager avec vous un autre indicateur qui vous permettra de cerner un peu mieux le rôle que nous jouons dans l’industrie du tabac.
Au Maroc, nous sommes le deuxième acteur le plus important du marché, avec une part d’environ 33%. Et pour revenir à ce que je disais précédemment concernant la contribution de l’usine à la création de valeur locale : en remplaçant l’ensemble de nos produits importés par des produits manufacturés au sein de notre unités industrielle de Tétouan, c’est potentiellement 33% du marché des cigarettes marocaines qui passent de l’import à la production locale. Je vous laisse imaginer les impacts, directs et indirects, d’un tel shift sur l’économie nationale.
En ce qui concerne la région, nous sommes parmi les leaders du secteur dans la majorité des pays où nous opérons. Pour revenir au Maroc, et spécifiquement votre question concernant les défis, vous avez certainement constaté la montée en puissance de nouvelles catégories de produits, comme les cigarettes électroniques ou “vape”. Ces catégories ont besoin d’être normées et réglementées. C’est un chantier que les autorités ont entamé et nous sommes à leur disposition pour les accompagner dans ce sens.
Par ailleurs, l’un des atouts phares du Maroc par rapport à l’investissement, c’est le climat des affaires qui permet à l’investisseur d’avoir de la visibilité à terme. Si nous prenons le cas de l’industrie du tabac, un plan quinquennal avec des augmentations régulières de la TIC a été mis en place pour la période 2022-2026. En tant qu’opérateur du tabac, cela permet de planifier également les augmentations de prix potentielles et de ne pas subir des augmentations de taxes subites et imprévues qui peuvent sérieusement dérouter les business plans.
Il est très important pour nous que cette planification pour les périodes à venir soit maintenue.
– Quelle est votre vision et vos objectifs à long terme au Maroc ?
– Notre objectif à long terme est de continuer à renforcer notre partenariat avec les autorités et de mettre notre expertise sectorielle au service des besoins de l’Etat.
Bien entendu, nous continuerons également à faire preuve de leadership sur le marché, aussi bien en termes de qualité des produits qu’en termes d’excellence industrielle et d’innovation.
Nous poursuivrons notre objectif de toujours offrir aux consommateurs la possibilité de faire un choix informé par rapport à nos produits, à travers une écoute permanente de leurs besoins et l’adaptation subséquente de notre offre.
Nous maintiendrons également notre engagement envers l’investissement dans les projets communautaires, comme nous le faisons aujourd’hui avec notre initiative “Abar”, le projet d’amélioration de l’accès à l’eau en zone rurale dont j’ai parlé précédemment.
– Comment évaluez-vous l’évolution du secteur du tabac au Maroc au cours des cinq prochaines années ?
– L’une des tendances que nous pouvons observer est celle de l’arrivée sur le marché de produits alternatifs aux produits combustibles. Aujourd’hui, ce segment peut être grossièrement divisé en trois catégories : les cigarettes électroniques dont nous avons parlé plus tôt, les produits de tabac chauffé et les sachets de nicotine.
En ce qui concerne les cigarettes électroniques (vape), nous pensons qu’avec la mise en place de normes claires, seuls les opérateurs qui répondent strictement aux normes pourront continuer de commercialiser leurs produits, ce qui implique un profond changement du panorama sur ce segment. S’agissant des produits de tabac chauffé, il y a aujourd’hui un seul opérateur sur le marché, mais cela pourrait changer, puisque les autres opérateurs internationaux du secteur disposent de produits similaires qu’ils pourraient commercialiser au Maroc à l’avenir.
Cela étant dit, je tiens à insister sur le fait que, dans l’accompagnement de l’évolution du marché, nous nous positionnons comme partenaire des autorités dans la poursuite de leurs objectifs, notamment en termes de réglementation, d’optimisation des recettes fiscales et d’exportation dans un avenir proche.
– Quelle est votre stratégie de croissance et d’expansion sur le marché marocain pour les prochaines années ?
– Avant de répondre à cette question, je tiens tout d’abord à préciser que JTI s’impose des règles très strictes en termes de commercialisation de ses produits partout dans le monde, et notre région ne fait pas exception. Nous n’encourageons à aucun moment les non-fumeurs à consommer nos produits, et nous nous adressons exclusivement aux majeurs qui sont déjà fumeurs.
Maintenant, pour répondre à votre question, notre stratégie repose sur deux grands principes. Le premier est le leadership en termes de qualité des produits que nous proposons à nos consommateurs. Aujourd’hui, cela passe essentiellement par la qualité des différentes marques que nous proposons, mais aussi par l’écoute, l’innovation et l’anticipation pour répondre à l’évolution de la demande.
Le second principe est celui de notre ambition d’être un réel partenaire de l’Etat sur toutes les questions concernant le secteur du tabac, et cela implique évidemment que nous soyons à l’écoute des besoins de nos partenaires et toujours ouverts au dialogue avec eux.
La marque Ploom bientôt lancée sur le marché marocain ?
– Votre part de marché s’élève actuellement à 33% au Maroc. Comment prévoyez-vous de la renforcer ?
– Notre stratégie concernant ce point repose essentiellement sur deux volets. Le premier est la consolidation de notre portefeuille produit, avec une présence équilibrée de nos marques sur tous les segments de prix, tandis que le second volet est l’innovation et l’anticipation pour répondre à la demande de nos consommateurs, selon son évolution.
– Vous avez évoqué précédemment la montée en puissance de produits alternatifs comme les e-cigarettes et le tabac chauffé. Comment le groupe s’adapte-t-il aux changements de comportement des consommateurs marocains ?
– Comme je le disais précédemment, l’émergence de produits alternatifs est une tendance que nous observons de près. Pour le moment, nous continuons de penser que le marché est, de façon prépondérante, un marché de combustibles.
Toutefois, nous disposons aujourd’hui dans notre portefeuille international de marques de premier ordre dans différents segments alternatifs, comme notre marque Ploom, qui est l’une des marques leaders mondialement sur le segment du tabac chauffé, avec une présence dans près de 30 pays.
– Quels nouveaux produits ou innovations prévoyez-vous de lancer au Maroc pour répondre aux nouvelles attentes ?
– Nous sommes en ce moment focalisés sur la réussite de notre projet industriel. Mais cela n’empêche pas que nous suivions de près l’évolution du marché pour être prêts à répondre aux opportunités de lancement de nouveaux produits quand elles se présenteront.
Dans cette optique, et dans le cadre du travail en cours en
– Quand ces travaux seront-ils achevés ? Et quand l’usine sera-t-elle opérationnelle ?
– Les travaux avancent selon le calendrier prévu. Nous avons récemment annoncé les résultats de l’appel d’offres de la construction de l’usine qui a été confiée à deux entreprises leaders de leurs domaines respectifs, à savoir Urbagec et EM Energies.
L’usine devrait être opérationnelle au 3e trimestre 2025.
– À sa mise en service, quel est votre objectif en termes de production et de chiffre d’affaires ? La production sera-t-elle destinée à l’export ?
– L’objectif de l’usine est, pour le moment, de servir le marché domestique. La capacité de production avoisine les 5 milliards de tiges par an. Cette capacité peut toutefois être doublée si les opportunités d’export se concrétisent ou si nous mettons en place des accords de production sous licence avec d’autres opérateurs.
Quatre primes pour la nouvelle usine, dans le cadre de la Charte de l’investissement
– Il s’agit d’un investissement de plus de 930 millions de DH. Quelle est la répartition des sources de financement ? Et quelles sont les incitations obtenues dans le cadre de ce projet ?
– Le projet est financé entièrement en fonds propres. Comme tout projet industriel, en phase avec la politique d’incitation à l’investissement menée par l’Etat marocain, notre projet bénéficie des primes prévues dans le cadre de la Charte de l’investissement. Cela inclut notamment la prime ratio genre, dans la mesure où 30% de la masse salariale de l’usine sera féminine, une mesure qui s’inscrit en droite ligne de l’approche genre de JTI, reconnue comme un employeur offrant une égalité d’opportunités aux collaborateurs sans distinction de genre (certification Equal Opportunity Employer par Ernst & Young). Dans ce sens, au niveau du cluster Afrique du Nord et de l’Ouest, la proportion de femmes occupant des postes de managers dépasse les 43%.
Nous bénéficions aussi de la prime aux projets d’investissement durable puisque nous parlons ici d’une Green Factory utilisant des techniques de pointe dans l’aspect environnemental et énergétique.
Il y a également la prime territoriale, octroyée aux projets qui contribuent au développement et à l’essor de la région. L’implantation de notre usine à Tétouan Park s’inscrit dans la vision stratégique de la province, qui a pour objectif de faire de Tétouan une nouvelle locomotive industrielle et économique. Comme vous le savez, toute unité industrielle nécessite un tissu local de partenaires pour divers services. Avec ce projet, qui constitue le plus important investissement dans la province de Tétouan ces dernières années, nous contribuons à la création d’un écosystème de métiers de support autour de l’usine.
Enfin, nous bénéficions de la prime sectorielle liée aux projets industriels. Nous parlons ici de la création d’une industrie nouvelle dans la région, avec tout ce que cela implique en termes de transfert de technologie et de savoir-faire, aux standards de qualité japonaise. Nous partageons par ailleurs les mêmes ambitions que les autorités en termes de développement social et économique durable.
– Quelles sont les mesures qui seront prises pour former et préparer la main-d’œuvre locale pour les nouveaux emplois prévus, notamment les femmes, puisque comme vous l’avez expliqué, 30% de la masse salariale de cette future usine sera féminine ?
– Dès le début du projet, nous avons travaillé en étroite collaboration avec différentes agences étatiques, dont notamment l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), pour identifier les profils à recruter.
Comme pour l’ensemble de nos collaborateurs, nous mettons en place des programmes de formation pour permettre aux nouvelles recrues de se familiariser avec notre secteur d’activité, d’une part, et de comprendre notre mode de fonctionnement sur chacun des métiers et fonctions, d’autre part.
Par exemple, les ingénieurs que nous avons recrutés ont bénéficié d’un programme de formation en Italie pour s’imprégner des pratiques industrielles, normes et politiques de production de JTI. Nous avons également des programmes de formation spécifiques pour les opérations industrielles, qui se font généralement au sein de notre unité de Trier, en Allemagne, qui est un outil industriel de pointe, mais qui abrite aussi nos centres de recherche et développement et d’excellence technologique.
En ce qui concerne spécifiquement notre objectif d’avoir 30% de femmes, il s’agit ici de 30% de la masse salariale, et pas simplement de 30% de l’effectif. Cela implique une intégration des femmes dans l’ensemble des échelons de la hiérarchie. Pour cela, nous nous inscrivons dans la recherche permanente de profils à haut potentiel pour les différents métiers, et le Maroc offre un grand vivier de talents pour cela, avec une population féminine hautement qualifiée.
– Vous avez également évoqué l’intégration de technologies innovantes et économes en énergie. Pouvons-nous en savoir plus ?
– Tout à fait. L’une des caractéristiques phares de notre usine de Tétouan est son aspect durable et respectueux de l’environnement. C’est pour cela que nous parlons de Green Factory.
Nous visons la neutralité carbone de l’usine à l’horizon 2030. Pour ce faire, nous avons pensé l’éco-conception de l’usine de manière holistique, aussi bien en termes d’autosuffisance énergétique qu’en termes d’optimisation de la consommation.
De ce fait, nous prévoyons de déployer près de 17.000 m2 de panneaux photovoltaïques de dernière génération, qui permettront de couvrir 100% des besoins énergétiques de l’usine en journée.
Parallèlement, la construction de l’usine répond aux plus hauts standards en termes d’isolation thermique et de conservation de l’énergie, avec des systèmes de chauffage et de refroidissement s’appuyant sur des pompes à chaleur. Nous mettrons également en place un système de pointe pour l’automatisation des systèmes d’éclairage, de climatisation et de chauffage, pour une régulation en fonction des besoins réels, pour optimiser au maximum la consommation d’énergie.
Par ailleurs, nous ne nous contentons pas uniquement de garantir l’efficacité énergétique du bâti. Nous allons plus loin, en optant pour des véhicules hybrides pour le transport, et des équipements industriels écoénergétiques avec les dernières technologies à haut rendement.
– Outre cette Green Factory, quels sont les principaux investissements que JTI envisage au Maroc dans les prochaines années ?
– Comme expliqué, JTI a choisi le Maroc pour être son hub en Afrique du Nord et de l’Ouest. Ce choix est un signal fort de notre engagement auprès du Royaume, en phase avec la vision des plus hautes autorités pour le développement du pays.
Nous venons d’annoncer cet important investissement de 100 millions de dollars pour la construction de notre Green Factory à Tétouan Park, et notre priorité actuelle est de mener à bien le projet en respectant nos engagements envers l’Etat marocain et l’ensemble de nos partenaires. Bien entendu, nous continuons d’investir dans nos marques en termes d’innovation pour répondre à la demande de nos consommateurs et assurer leur satisfaction.
Nous sommes le deuxième acteur le plus important du marché, avec une part d’environ 33%
Par ailleurs, nos investissements au Maroc, et dans la région de manière générale, ne se limitent pas seulement à notre cœur d’activité. Nous investissons également de manière significative dans le développement des communautés au sein desquelles nous opérons, à travers des programmes d’investissement communautaires. À titre d’exemple, nous avons entamé au Maroc, il y a une année, un programme d’accès à l’eau qui mobilise près de 15 millions de dirhams (MDH), et qui vise d’ici fin 2025 à permettre l’accès à l’eau dans 100 villages couvrant plusieurs régions du Royaume. Nous soutenons aussi différentes associations nationales, comme Jadara, avec qui nous avons signé un partenariat sur 5 ans pour mettre en place des bourses permettant de prendre en charge les études supérieures de 10 orphelines défavorisées chaque année.
– Quelle est le chiffre d’affaires annuel réalisé par le groupe dans la région, et au Maroc ? Quels sont les principaux défis auxquels le groupe fait face sur le marché marocain et comment prévoit-il de les surmonter ?
– Le chiffre d’affaires n’est peut-être pas l’indicateur le plus pertinent pour comprendre ce que représente JTI au Maroc et au niveau régional. Je préfère partager avec vous un autre indicateur qui vous permettra de cerner un peu mieux le rôle que nous jouons dans l’industrie du tabac.
Au Maroc, nous sommes le deuxième acteur le plus important du marché, avec une part d’environ 33%. Et pour revenir à ce que je disais précédemment concernant la contribution de l’usine à la création de valeur locale : en remplaçant l’ensemble de nos produits importés par des produits manufacturés au sein de notre unités industrielle de Tétouan, c’est potentiellement 33% du marché des cigarettes marocaines qui passent de l’import à la production locale. Je vous laisse imaginer les impacts, directs et indirects, d’un tel shift sur l’économie nationale.
En ce qui concerne la région, nous sommes parmi les leaders du secteur dans la majorité des pays où nous opérons. Pour revenir au Maroc, et spécifiquement votre question concernant les défis, vous avez certainement constaté la montée en puissance de nouvelles catégories de produits, comme les cigarettes électroniques ou “vape”. Ces catégories ont besoin d’être normées et réglementées. C’est un chantier que les autorités ont entamé et nous sommes à leur disposition pour les accompagner dans ce sens.
Par ailleurs, l’un des atouts phares du Maroc par rapport à l’investissement, c’est le climat des affaires qui permet à l’investisseur d’avoir de la visibilité à terme. Si nous prenons le cas de l’industrie du tabac, un plan quinquennal avec des augmentations régulières de la TIC a été mis en place pour la période 2022-2026. En tant qu’opérateur du tabac, cela permet de planifier également les augmentations de prix potentielles et de ne pas subir des augmentations de taxes subites et imprévues qui peuvent sérieusement dérouter les business plans.
Il est très important pour nous que cette planification pour les périodes à venir soit maintenue.
– Quelle est votre vision et vos objectifs à long terme au Maroc ?
– Notre objectif à long terme est de continuer à renforcer notre partenariat avec les autorités et de mettre notre expertise sectorielle au service des besoins de l’Etat.
Bien entendu, nous continuerons également à faire preuve de leadership sur le marché, aussi bien en termes de qualité des produits qu’en termes d’excellence industrielle et d’innovation.
Nous poursuivrons notre objectif de toujours offrir aux consommateurs la possibilité de faire un choix informé par rapport à nos produits, à travers une écoute permanente de leurs besoins et l’adaptation subséquente de notre offre.
Nous maintiendrons également notre engagement envers l’investissement dans les projets communautaires, comme nous le faisons aujourd’hui avec notre initiative “Abar”, le projet d’amélioration de l’accès à l’eau en zone rurale dont j’ai parlé précédemment.
– Comment évaluez-vous l’évolution du secteur du tabac au Maroc au cours des cinq prochaines années ?
– L’une des tendances que nous pouvons observer est celle de l’arrivée sur le marché de produits alternatifs aux produits combustibles. Aujourd’hui, ce segment peut être grossièrement divisé en trois catégories : les cigarettes électroniques dont nous avons parlé plus tôt, les produits de tabac chauffé et les sachets de nicotine.
En ce qui concerne les cigarettes électroniques (vape), nous pensons qu’avec la mise en place de normes claires, seuls les opérateurs qui répondent strictement aux normes pourront continuer de commercialiser leurs produits, ce qui implique un profond changement du panorama sur ce segment. S’agissant des produits de tabac chauffé, il y a aujourd’hui un seul opérateur sur le marché, mais cela pourrait changer, puisque les autres opérateurs internationaux du secteur disposent de produits similaires qu’ils pourraient commercialiser au Maroc à l’avenir.
Cela étant dit, je tiens à insister sur le fait que, dans l’accompagnement de l’évolution du marché, nous nous positionnons comme partenaire des autorités dans la poursuite de leurs objectifs, notamment en termes de réglementation, d’optimisation des recettes fiscales et d’exportation dans un avenir proche.
– Quelle est votre stratégie de croissance et d’expansion sur le marché marocain pour les prochaines années ?
– Avant de répondre à cette question, je tiens tout d’abord à préciser que JTI s’impose des règles très strictes en termes de commercialisation de ses produits partout dans le monde, et notre région ne fait pas exception. Nous n’encourageons à aucun moment les non-fumeurs à consommer nos produits, et nous nous adressons exclusivement aux majeurs qui sont déjà fumeurs.
Maintenant, pour répondre à votre question, notre stratégie repose sur deux grands principes. Le premier est le leadership en termes de qualité des produits que nous proposons à nos consommateurs. Aujourd’hui, cela passe essentiellement par la qualité des différentes marques que nous proposons, mais aussi par l’écoute, l’innovation et l’anticipation pour répondre à l’évolution de la demande.
Le second principe est celui de notre ambition d’être un réel partenaire de l’Etat sur toutes les questions concernant le secteur du tabac, et cela implique évidemment que nous soyons à l’écoute des besoins de nos partenaires et toujours ouverts au dialogue avec eux.
La marque Ploom bientôt lancée sur le marché marocain ?
– Votre part de marché s’élève actuellement à 33% au Maroc. Comment prévoyez-vous de la renforcer ?
– Notre stratégie concernant ce point repose essentiellement sur deux volets. Le premier est la consolidation de notre portefeuille produit, avec une présence équilibrée de nos marques sur tous les segments de prix, tandis que le second volet est l’innovation et l’anticipation pour répondre à la demande de nos consommateurs, selon son évolution.
– Vous avez évoqué précédemment la montée en puissance de produits alternatifs comme les e-cigarettes et le tabac chauffé. Comment le groupe s’adapte-t-il aux changements de comportement des consommateurs marocains ?
– Comme je le disais précédemment, l’émergence de produits alternatifs est une tendance que nous observons de près. Pour le moment, nous continuons de penser que le marché est, de façon prépondérante, un marché de combustibles.
Toutefois, nous disposons aujourd’hui dans notre portefeuille international de marques de premier ordre dans différents segments alternatifs, comme notre marque Ploom, qui est l’une des marques leaders mondialement sur le segment du tabac chauffé, avec une présence dans près de 30 pays.
– Quels nouveaux produits ou innovations prévoyez-vous de lancer au Maroc pour répondre aux nouvelles attentes ?
– Nous sommes en ce moment focalisés sur la réussite de notre projet industriel. Mais cela n’empêche pas que nous suivions de près l’évolution du marché pour être prêts à répondre aux opportunités de lancement de nouveaux produits quand elles se présenteront.
Dans cette optique, et dans le cadre du travail en cours en
– Quand ces travaux seront-ils achevés ? Et quand l’usine sera-t-elle opérationnelle ?
– Les travaux avancent selon le calendrier prévu. Nous avons récemment annoncé les résultats de l’appel d’offres de la construction de l’usine qui a été confiée à deux entreprises leaders de leurs domaines respectifs, à savoir Urbagec et EM Energies.
L’usine devrait être opérationnelle au 3e trimestre 2025.
– À sa mise en service, quel est votre objectif en termes de production et de chiffre d’affaires ? La production sera-t-elle destinée à l’export ?
– L’objectif de l’usine est, pour le moment, de servir le marché domestique. La capacité de production avoisine les 5 milliards de tiges par an. Cette capacité peut toutefois être doublée si les opportunités d’export se concrétisent ou si nous mettons en place des accords de production sous licence avec d’autres opérateurs.
Quatre primes pour la nouvelle usine, dans le cadre de la Charte de l’investissement
– Il s’agit d’un investissement de plus de 930 millions de DH. Quelle est la répartition des sources de financement ? Et quelles sont les incitations obtenues dans le cadre de ce projet ?
– Le projet est financé entièrement en fonds propres. Comme tout projet industriel, en phase avec la politique d’incitation à l’investissement menée par l’Etat marocain, notre projet bénéficie des primes prévues dans le cadre de la Charte de l’investissement. Cela inclut notamment la prime ratio genre, dans la mesure où 30% de la masse salariale de l’usine sera féminine, une mesure qui s’inscrit en droite ligne de l’approche genre de JTI, reconnue comme un employeur offrant une égalité d’opportunités aux collaborateurs sans distinction de genre (certification Equal Opportunity Employer par Ernst & Young). Dans ce sens, au niveau du cluster Afrique du Nord et de l’Ouest, la proportion de femmes occupant des postes de managers dépasse les 43%.
Nous bénéficions aussi de la prime aux projets d’investissement durable puisque nous parlons ici d’une Green Factory utilisant des techniques de pointe dans l’aspect environnemental et énergétique.
Il y a également la prime territoriale, octroyée aux projets qui contribuent au développement et à l’essor de la région. L’implantation de notre usine à Tétouan Park s’inscrit dans la vision stratégique de la province, qui a pour objectif de faire de Tétouan une nouvelle locomotive industrielle et économique. Comme vous le savez, toute unité industrielle nécessite un tissu local de partenaires pour divers services. Avec ce projet, qui constitue le plus important investissement dans la province de Tétouan ces dernières années, nous contribuons à la création d’un écosystème de métiers de support autour de l’usine.
Enfin, nous bénéficions de la prime sectorielle liée aux projets industriels. Nous parlons ici de la création d’une industrie nouvelle dans la région, avec tout ce que cela implique en termes de transfert de technologie et de savoir-faire, aux standards de qualité japonaise. Nous partageons par ailleurs les mêmes ambitions que les autorités en termes de développement social et économique durable.
– Quelles sont les mesures qui seront prises pour former et préparer la main-d’œuvre locale pour les nouveaux emplois prévus, notamment les femmes, puisque comme vous l’avez expliqué, 30% de la masse salariale de cette future usine sera féminine ?
– Dès le début du projet, nous avons travaillé en étroite collaboration avec différentes agences étatiques, dont notamment l’Agence nationale de promotion de l’emploi et des compétences (ANAPEC), pour identifier les profils à recruter.
Comme pour l’ensemble de nos collaborateurs, nous mettons en place des programmes de formation pour permettre aux nouvelles recrues de se familiariser avec notre secteur d’activité, d’une part, et de comprendre notre mode de fonctionnement sur chacun des métiers et fonctions, d’autre part.
Par exemple, les ingénieurs que nous avons recrutés ont bénéficié d’un programme de formation en Italie pour s’imprégner des pratiques industrielles, normes et politiques de production de JTI. Nous avons également des programmes de formation spécifiques pour les opérations industrielles, qui se font généralement au sein de notre unité de Trier, en Allemagne, qui est un outil industriel de pointe, mais qui abrite aussi nos centres de recherche et développement et d’excellence technologique.
En ce qui concerne spécifiquement notre objectif d’avoir 30% de femmes, il s’agit ici de 30% de la masse salariale, et pas simplement de 30% de l’effectif. Cela implique une intégration des femmes dans l’ensemble des échelons de la hiérarchie. Pour cela, nous nous inscrivons dans la recherche permanente de profils à haut potentiel pour les différents métiers, et le Maroc offre un grand vivier de talents pour cela, avec une population féminine hautement qualifiée.
– Vous avez également évoqué l’intégration de technologies innovantes et économes en énergie. Pouvons-nous en savoir plus ?
– Tout à fait. L’une des caractéristiques phares de notre usine de Tétouan est son aspect durable et respectueux de l’environnement. C’est pour cela que nous parlons de Green Factory.
Nous visons la neutralité carbone de l’usine à l’horizon 2030. Pour ce faire, nous avons pensé l’éco-conception de l’usine de manière holistique, aussi bien en termes d’autosuffisance énergétique qu’en termes d’optimisation de la consommation.
De ce fait, nous prévoyons de déployer près de 17.000 m2 de panneaux photovoltaïques de dernière génération, qui permettront de couvrir 100% des besoins énergétiques de l’usine en journée.
Parallèlement, la construction de l’usine répond aux plus hauts standards en termes d’isolation thermique et de conservation de l’énergie, avec des systèmes de chauffage et de refroidissement s’appuyant sur des pompes à chaleur. Nous mettrons également en place un système de pointe pour l’automatisation des systèmes d’éclairage, de climatisation et de chauffage, pour une régulation en fonction des besoins réels, pour optimiser au maximum la consommation d’énergie.
Par ailleurs, nous ne nous contentons pas uniquement de garantir l’efficacité énergétique du bâti. Nous allons plus loin, en optant pour des véhicules hybrides pour le transport, et des équipements industriels écoénergétiques avec les dernières technologies à haut rendement.
– Outre cette Green Factory, quels sont les principaux investissements que JTI envisage au Maroc dans les prochaines années ?
– Comme expliqué, JTI a choisi le Maroc pour être son hub en Afrique du Nord et de l’Ouest. Ce choix est un signal fort de notre engagement auprès du Royaume, en phase avec la vision des plus hautes autorités pour le développement du pays.
Nous venons d’annoncer cet important investissement de 100 millions de dollars pour la construction de notre Green Factory à Tétouan Park, et notre priorité actuelle est de mener à bien le projet en respectant nos engagements envers l’Etat marocain et l’ensemble de nos partenaires. Bien entendu, nous continuons d’investir dans nos marques en termes d’innovation pour répondre à la demande de nos consommateurs et assurer leur satisfaction.
Nous sommes le deuxième acteur le plus important du marché, avec une part d’environ 33%
Par ailleurs, nos investissements au Maroc, et dans la région de manière générale, ne se limitent pas seulement à notre cœur d’activité. Nous investissons également de manière significative dans le développement des communautés au sein desquelles nous opérons, à travers des programmes d’investissement communautaires. À titre d’exemple, nous avons entamé au Maroc, il y a une année, un programme d’accès à l’eau qui mobilise près de 15 millions de dirhams (MDH), et qui vise d’ici fin 2025 à permettre l’accès à l’eau dans 100 villages couvrant plusieurs régions du Royaume. Nous soutenons aussi différentes associations nationales, comme Jadara, avec qui nous avons signé un partenariat sur 5 ans pour mettre en place des bourses permettant de prendre en charge les études supérieures de 10 orphelines défavorisées chaque année.
– Quelle est le chiffre d’affaires annuel réalisé par le groupe dans la région, et au Maroc ? Quels sont les principaux défis auxquels le groupe fait face sur le marché marocain et comment prévoit-il de les surmonter ?
– Le chiffre d’affaires n’est peut-être pas l’indicateur le plus pertinent pour comprendre ce que représente JTI au Maroc et au niveau régional. Je préfère partager avec vous un autre indicateur qui vous permettra de cerner un peu mieux le rôle que nous jouons dans l’industrie du tabac.
Au Maroc, nous sommes le deuxième acteur le plus important du marché, avec une part d’environ 33%. Et pour revenir à ce que je disais précédemment concernant la contribution de l’usine à la création de valeur locale : en remplaçant l’ensemble de nos produits importés par des produits manufacturés au sein de notre unités industrielle de Tétouan, c’est potentiellement 33% du marché des cigarettes marocaines qui passent de l’import à la production locale. Je vous laisse imaginer les impacts, directs et indirects, d’un tel shift sur l’économie nationale.
En ce qui concerne la région, nous sommes parmi les leaders du secteur dans la majorité des pays où nous opérons. Pour revenir au Maroc, et spécifiquement votre question concernant les défis, vous avez certainement constaté la montée en puissance de nouvelles catégories de produits, comme les cigarettes électroniques ou “vape”. Ces catégories ont besoin d’être normées et réglementées. C’est un chantier que les autorités ont entamé et nous sommes à leur disposition pour les accompagner dans ce sens.
Par ailleurs, l’un des atouts phares du Maroc par rapport à l’investissement, c’est le climat des affaires qui permet à l’investisseur d’avoir de la visibilité à terme. Si nous prenons le cas de l’industrie du tabac, un plan quinquennal avec des augmentations régulières de la TIC a été mis en place pour la période 2022-2026. En tant qu’opérateur du tabac, cela permet de planifier également les augmentations de prix potentielles et de ne pas subir des augmentations de taxes subites et imprévues qui peuvent sérieusement dérouter les business plans.
Il est très important pour nous que cette planification pour les périodes à venir soit maintenue.
– Quelle est votre vision et vos objectifs à long terme au Maroc ?
– Notre objectif à long terme est de continuer à renforcer notre partenariat avec les autorités et de mettre notre expertise sectorielle au service des besoins de l’Etat.
Bien entendu, nous continuerons également à faire preuve de leadership sur le marché, aussi bien en termes de qualité des produits qu’en termes d’excellence industrielle et d’innovation.
Nous poursuivrons notre objectif de toujours offrir aux consommateurs la possibilité de faire un choix informé par rapport à nos produits, à travers une écoute permanente de leurs besoins et l’adaptation subséquente de notre offre.
Nous maintiendrons également notre engagement envers l’investissement dans les projets communautaires, comme nous le faisons aujourd’hui avec notre initiative “Abar”, le projet d’amélioration de l’accès à l’eau en zone rurale dont j’ai parlé précédemment.
– Comment évaluez-vous l’évolution du secteur du tabac au Maroc au cours des cinq prochaines années ?
– L’une des tendances que nous pouvons observer est celle de l’arrivée sur le marché de produits alternatifs aux produits combustibles. Aujourd’hui, ce segment peut être grossièrement divisé en trois catégories : les cigarettes électroniques dont nous avons parlé plus tôt, les produits de tabac chauffé et les sachets de nicotine.
En ce qui concerne les cigarettes électroniques (vape), nous pensons qu’avec la mise en place de normes claires, seuls les opérateurs qui répondent strictement aux normes pourront continuer de commercialiser leurs produits, ce qui implique un profond changement du panorama sur ce segment. S’agissant des produits de tabac chauffé, il y a aujourd’hui un seul opérateur sur le marché, mais cela pourrait changer, puisque les autres opérateurs internationaux du secteur disposent de produits similaires qu’ils pourraient commercialiser au Maroc à l’avenir.
Cela étant dit, je tiens à insister sur le fait que, dans l’accompagnement de l’évolution du marché, nous nous positionnons comme partenaire des autorités dans la poursuite de leurs objectifs, notamment en termes de réglementation, d’optimisation des recettes fiscales et d’exportation dans un avenir proche.
– Quelle est votre stratégie de croissance et d’expansion sur le marché marocain pour les prochaines années ?
– Avant de répondre à cette question, je tiens tout d’abord à préciser que JTI s’impose des règles très strictes en termes de commercialisation de ses produits partout dans le monde, et notre région ne fait pas exception. Nous n’encourageons à aucun moment les non-fumeurs à consommer nos produits, et nous nous adressons exclusivement aux majeurs qui sont déjà fumeurs.
Maintenant, pour répondre à votre question, notre stratégie repose sur deux grands principes. Le premier est le leadership en termes de qualité des produits que nous proposons à nos consommateurs. Aujourd’hui, cela passe essentiellement par la qualité des différentes marques que nous proposons, mais aussi par l’écoute, l’innovation et l’anticipation pour répondre à l’évolution de la demande.
Le second principe est celui de notre ambition d’être un réel partenaire de l’Etat sur toutes les questions concernant le secteur du tabac, et cela implique évidemment que nous soyons à l’écoute des besoins de nos partenaires et toujours ouverts au dialogue avec eux.
La marque Ploom bientôt lancée sur le marché marocain ?
– Votre part de marché s’élève actuellement à 33% au Maroc. Comment prévoyez-vous de la renforcer ?
– Notre stratégie concernant ce point repose essentiellement sur deux volets. Le premier est la consolidation de notre portefeuille produit, avec une présence équilibrée de nos marques sur tous les segments de prix, tandis que le second volet est l’innovation et l’anticipation pour répondre à la demande de nos consommateurs, selon son évolution.
– Vous avez évoqué précédemment la montée en puissance de produits alternatifs comme les e-cigarettes et le tabac chauffé. Comment le groupe s’adapte-t-il aux changements de comportement des consommateurs marocains ?
– Comme je le disais précédemment, l’émergence de produits alternatifs est une tendance que nous observons de près. Pour le moment, nous continuons de penser que le marché est, de façon prépondérante, un marché de combustibles.
Toutefois, nous disposons aujourd’hui dans notre portefeuille international de marques de premier ordre dans différents segments alternatifs, comme notre marque Ploom, qui est l’une des marques leaders mondialement sur le segment du tabac chauffé, avec une présence dans près de 30 pays.
– Quels nouveaux produits ou innovations prévoyez-vous de lancer au Maroc pour répondre aux nouvelles attentes ?
– Nous sommes en ce moment focalisés sur la réussite de notre projet industriel. Mais cela n’empêche pas que nous suivions de près l’évolution du marché pour être prêts à répondre aux opportunités de lancement de nouveaux produits quand elles se présenteront.
Dans cette optique, et dans le cadre du travail en cours en partenariat avec l’Etat pour la mise en place de normes claires sur les segments de produits alternatifs, nous sommes ouverts à un lancement de Ploom au Maroc dans un futur à moyen terme, si les conditions propices sont réunies.
SOURCE:Medias24.com
La 7ème édition du Marrakech Air Show :Participation Du CRI TTA
Le CRI TTA a multiplié les échanges avec des entreprises internationales,encourageant leur implantation dans un écosystème aéronautique déjà bien établi.
Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste, la 7ème édition du Marrakech Air Show a débuté ce mercredi 30 octobre 2024, réunissant les plus grandes figures mondiales de l’aéronautique autour de thématiques de pointe.
Considéré comme l’un des rendez-vous les plus prestigieux du continent africain, cet événement a été inauguré par Monsieur le Chef de Gouvernement, en présence de Monsieur le Ministre de l’Investissement, de la Convergence et de l’Évaluation des Politiques Publiques, de Monsieur le Ministre de l’Industrie et du Commerce, et de Monsieur le Ministre délégué chargé de l’Administration de la Défense Nationale, avec les Émirats Arabes Unis à l’honneur.
Ce salon de grande envergure, vitrine des innovations technologiques du secteur, constitue une plateforme privilégiée pour les professionnels en quête de nouvelles opportunités d’affaires et de partenariats stratégiques.
Dans ce cadre propice, le CRI Tanger-Tétouan-Al Hoceima a multiplié les échanges avec des entreprises internationales, en soulignant les avantages compétitifs de la région et en encourageant leur implantation dans un écosystème aéronautique régional déjà bien établi et diversifié.
Nous adressons nos sincères remerciements au CRI de Marrakech-Safi pour la synergie et de l’esprit de coopération qui unit les CRI du Royaume dans leur mission commune de promouvoir l’attractivité et le rayonnement des investissements au Maroc.









Salon International de la Mobilité, du Transport et de la Logistique:Participation du CRI TTA
1er Salon International de la Mobilité, du Transport et de la Logistique à Tanger, du 23 au 25 octobre 2024
Le Centre Regional d’investissement de la region de Tanger-Tetouan-Al Hoceima participe au 1er Salon International de la Mobilité, du Transport et de la Logistique à Tanger, du 23 au 25 octobre 2024 sous le thème : « Construire des chaines logistiques durables pour la transformation structurelle de l’Afrique », organisé par la Mairie de Tanger et la Chambre Régionale de Commerce, de l’Industrie, et des services, en partenariat avec l’union Africaine du Transport et de la logistique.
Cet événement s’inscrit parfaitement dans la dynamique de développement de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima, véritable carrefour des échanges entre l’Europe et l’Afrique, il vise à renforcer notre position de leader dans les domaines de la logistique et de la mobilité durable.
Le CRI de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima est présent avec un stand dédié pour partager avec vous toutes les informations sur le secteur de la logistique et les opportunités d’investissement dans la région. Notre équipe est prête à vous accueillir et répondre à toutes vos questions relatives aux infrastructures d’accueil, aux incitations d’investissement et l’offre d’accompagnement ainsi que les perspectives de développement pour notre région.
Merci à tous les visiteurs, entreprises et partenaires, pour ces échanges fructueux autour de vos projets de demain. Et Soyez nombreux a visiter notre stand.








Visita de una delegación de la Federación de Empresas del Sector Metalúrgico de Vizcaya
El Centro Regional de Inversiones (CRI) de la región Tánger-Tetuán-Alhucemas ha recibido hoy a una delegación de la Federación Vizcaína de Empresas del Sector Metalúrgico (FVEM).Durante este encuentro, el CRI realizó una ponencia detallada sobre las oportunidades de inversión en la región, así como sobre los mecanismos de apoyo ofrecidos por la nueva Carta de Inversiones y Nordev. Este conjunto de incentivos ha avivado el interés de varias empresas especializadas en áreas como la estampación, la creación de prototipos, las piezas metálicas y el utillaje, que ahora contemplan establecerse en nuestra región.
Además, nuestros invitados tuvieron la oportunidad de experimentar de primera mano la energía y el potencial de nuestro ecosistema industrial, destacando el atractivo del favorable clima empresarial de Tánger-Tetuán-Alhucemas.
Esta visita representa un paso fundamental en el fortalecimiento de los lazos económicos entre Marruecos y España, y abre el camino para la creación de asociaciones sólidas y mutuamente beneficiosas en el futuro inversiones


Nomination de M. Jalal Benhayoun, Directeur Général du CRI TTA en tant que Gouverneur de la Province de Nouaceur.
Nous avons le plaisir d’annoncer la nomination de M. Jalal Benhayoun, Directeur Général du Centre Régional d’Investissement de la région Tanger-Tétouan-Al Hoceima (CRI TTA), en tant que Gouverneur de la Province de Nouaceur, par Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste.
Depuis sa prise de fonction en 2021, M. Benhayoun a joué un rôle clé dans la dynamique d’investissement de notre région. Sous sa direction, 2.140 projets ont été approuvés pour un total de 231 milliards MAD, avec à la clé la création de plus de 225.000 emplois.
Durant cette période, de nombreux projets d’envergure ont vu le jour, bénéficiant d’un accompagnement de bout en bout pour l’obtention des autorisations nécessaires à leur exploitation. Des indicateurs record ont été atteints, avec une moyenne d’instruction des dossiers en seulement 1 jour, et un délai de validation en CRUI de moins de 5 jours.
Un soutien important a également été apporté aux petites, moyennes et très petites entreprises (PME/TPME), avec des initiatives novatrices comme Territory Development Challenge TDC,Manar AlMoustatmir,InvestangierAcademy,InvestangierExperts
Nous félicitons chaleureusement M. Jalal Benhayoun et lui souhaitons beaucoup de succès dans cette nouvelle étape de sa carrière.















